Nour El Hout
Intervenante
1. Enfant tu rêvais de...
Quand j’étais petite, je rêvais d’ être artiste. De mélanger toutes les formes d’art, de les sublimer entre elles, de les combiner; de ne pas m’arrêter à une pratique ni à une technique, ni à un savoir-faire, mais plutôt les apprendre pour mieux me les approprier et mettre ces moyens d’expression à mon service, essentiellement dans une visée cathartique.
2. Ton parcours en quelques mots...
J’ai tout d’abord été formée dans une école à Neuchâtel. J’ai eu la chance d’être prise sous l'aile de certains danseurs qui m’ont tous enseigné des disciplines de mouvements différentes. Durant cette période, j’ai voyagé, rencontré des gens du domaine et me suis beaucoup inspirée des différentes manières de se mouvoir et d’enseigner. J’ai commencé l’enseignement à 14 ans et n’ai jamais arrêté depuis. J’ai eu des rôles et des fonctions différentes ce qui m’a permis de me construire peu à peu une idée plus globale du métier de danseuse et de la pluridisciplinarité que cela nécessite ou propose.
3. Que t’apporte l’enseignement? Et pourquoi Ton sur Ton?
Enseigner est pour moi un moyen de permettre à d’autres de jouer avec leur corps. Je ne tiens pas à transmettre une seule et même manière de faire mais plutôt à promouvoir la liberté et la singularité dans l’envie du mouvement naturel de chacune et chacun. Ton Sur Ton est un endroit qui se prête à cette découverte de soi. Enseigner au sein de cette école me parle, car elle véhicule des valeurs d’inclusion, d’individualité et de cohésion.
4. Et quand tu n’es pas à Ton sur Ton?
Quand je ne suis pas à Ton Sur Ton, je bricole, j’invente, je bouge, je suis éducatrice, je mange, je me balade, je dors et je profite de la vie seule, avec ma famille ou mes amis.